Est-ce l'amour qui rend idiot, ou n'ya-t-il que les crétins pour tomber amoureux ? | Zoé. ♥

Zoé ♥ Neal

Il y a des journées, comme ça, où on aurait envie de ne rien faire. Juste de rester enrouler dans sa couette, bien au chaud et de dormir pour toujours. Ouais, en ce moment, c'est ce que j'avais envie de faire. Je ressentais juste ce besoin d'être seul et que plus personnes ne viennent m'importuner. Malheureusement, il fallait bien travailler et aider ces personnes, qui passaient tous les jours dans le batiment. Bien sur, je ne regrettais en rien de pouvoir les conseillers, les aider à traverser leur étappes quelque peu difficile et problématique. D'attrapper les aranaqueurs ou les meutriers. Sauf que ces jours-ci, moi-même, j'avais du mal à rester en place. Entre me frayer un chemin sans croiser Remy en cours de route, et rester de marbre face à ma fiancée. Faire les courses, payers les factures... Rester calme avec les victimes, alors que moi-même je me sentais perdu... C'était le parcours du combatant un peu plus chaque jour... En y songeant, je devrais peut-être me prendre quelques jours de repos et ne penser à rien. Ca serait toujours mieux que tout ça... C'était un vrai cauchemar. Comment j'en étais arriver là, alors que tout semblait parfait ? Hier encore, j'étais sur le point de me marier avec la plus merveilleuse des femmes, que je n'ai jamais autant aimé de toute ma vie. Qui était l'amour de ma vie, la prunelle de mes yeux. J'aurais eu ma meilleure amie à mes côtés, on aurait eu une cérémonie parfaite. J'aurais regarder durant des heures, au petit matin, ma dulcinée, ma moitié. Tout aurait était plus que parfait. Je n'aurais jamais rien demander de plus, et voilà qu'aujourd'hui, j'avais tout perdu. Ou presque tout... Par moment, je me demande bien pourquoi on vit. Pourquoi on est vivants, alors qu'on est toujours obligé de se battre, de lutter pour y arriver. Pourquoi on continue d'avancer alors qu'on peut toujours tomber, à tout moment ? C'est vraiment étrange...

Cela faisait une bonne dixaines de minutes que j'errais dans les rues de New-York. Je marchais en direction de mon appartement, d'un air blasé, absent. Après tout, a quoi bon se présser quand il n'y a personne qui vous attends ? J'étais alors sortit du travail, et avait préférer me vider la tête en marchant. Et puis... Ne dit-on pas que marcher, c'est bon pour la santé ? Courrir aussi, ça semble encore mieux, mais bon.. Allez faire son petit footing après avoir bosser toute la journée, là... Je suis pas sûr d'en avoir envie. De plus, j'avais pas la tenue adéquate...

Je marchais encore et encore, sans but précis. Songeant à tout et rien en même temps, arrivant tout doucement mais sûrement jusqu'à mon appartement. J'enfoncer la clef dans la serrure, la tourner, passais le seuil, et m'apprêtais à refermer derrière moi, quand, tout à coup, quelque chose bloqua ma porte d'entrée. Je la réouvris et remonter la tête pour voir ce que ça pouvais bien être. Ou qui, plutôt... Et là, quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris que c'était... Zoé ? Mais... Mais... Mais, c'était impossible ! Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici ? Et puis, comment savait-elle que j'habitais là, alors que j'avais tout fait pour qu'elle n'apprenne rien de ce que je faisais ? Etait-je entrain de rêver ? Non... J'en doutais fort... « Zoé ? Comment tu... ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Demandais-je, complètement sonné, en écarquillant les yeux, comme si je venais de voirune revenante.

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Toute une vie peut basculer du jour au lendemain, sans que personne ne demande quoi que ce soit. J'étais heureuse. J'avais un petit-ami avec lequel je vivais depuis deux ans et avec lequel j'étais depuis trois merveilleuses années. Une demande en mariage. L'ordre des choses s'accomplissait. Et le jour du mariage, j'avais tout fichu en l'air. J'étais partis au moment de prononcer les mots tant attendus, le si mythique "je le veux". C'était bête parce que... Non, ce n'était pas bête. C'était ridicule. J'aimais mon fiancé plus que tout. A l'heure actuelle, j'aurais été mariée avec un homme formidable. Et comme une idiote, j'étais partis en courant. Alors forcément, vous vous doutez bien que depuis, mon fiancé et moi, ne nous parlons plus vraiment. J'ai beau essayer de le joindre, il refuse de décrocher. Ne sachant plus quoi faire, je m'étais débrouillée pour trouver où il habitait. Je vous épargne les détails, ça ne serait pas intéressant. Tout ce que vous avez à savoir c'est que j'étais prête à tout pour pouvoir lui parler. J'avais débarqué chez lui, juste à sa suite, et j'avais bloqué sa porte avec mon pied. C'était la première que l'on se revoyait face à face depuis mon énormité le jour du mariage. Neal. Neal Caffrey. L'homme que j'aimais et avec lequel je voulais passer le reste de ma vie. "Zoé ? Comment tu... ? Qu'est-ce que tu fais là ?"

-Peu importe comment je t'ai retrouvé... Je... Je devais absolument tu parler Neal et tu refuses de décrocher ton téléphone alors, je me suis déplacée directement.

Je lui avais fait du mal. Je le savais. Je m'en étais fait à moi-même. J'avais été une parfaite idiote parce que j'avais eu peur de subir une nouvelle humiliation, de souffrir à nouveau. Sauf qu'en partant en courant, je n'avais pas réfléchis au fait que j'avais humilié Neal. Et maintenant, je devais lui annoncer quelque chose qui allait une nouvelle fois bousculer sa vie.

-Ecoute, je sais que je t'ai fais du mal et je regrette sincèrement. Mais là, ce n'est plus une question de nos fiançailles ou du jour du mariage. Il faut que je te parle, Neal. C'est important. Est-ce-que... Est-ce-que je peux entrer, s'il te plait?

J'avais besoin de lui maintenant. Mais tout était bien compliqué et je n'avais pas vraiment le droit de lui dire ce que je ressentais. Je n'avais pas le droit de le mettre dans une nouvelle situation délicate, surtout que ce que j'avais à lui dire était déjà assez délicat comme ça. Seulement, c'était la seule et l'unique personne que je devais mettre au courant et maintenant. Depuis des semaines il devrait déjà le savoir. Ça le concernait lui et personne d'autre. J'attendis qu'il m'accorde un peu de temps en me laissant entrer. C'était tout ce que je lui demandais. Du temps pour que je puisse lui dire ce que j'avais à lui dire.